La relation patient – médecin détermine la qualité des soins de santé procurés. Le médecin est souvent considéré comme un membre de la famille, on lui accorde une confiance démesurée, il a toutes les cartes en main pour accompagner l’état de santé de son patient grâce à son expertise. Mais la touche personnelle de cette relation, qui par ailleurs a longtemps existé dans les cultures, se dilue. Cela est naturellement dû à un engagement faible des médecins auprès de leurs patients, et à l’exigence de ces derniers, considérés comme pseudo-consommateurs.
Le système médical a eu du mal à suivre tous les changements contemporains, notamment le changement d’attitudes et de modes de vie, la croissance astronomique en technologie, un patient-citoyen tout le temps pressé, etc. Les professionnels de la santé ne sont pas de réels acteurs dans la vie quotidienne des citoyens.
L’enjeu est de ne pas normaliser cette relation pour la rendre commerciale. Nous ne traitons pas le cas d’un vendeur-client. Il s’agit d’une relation humaine et vivante. C’est une alliance sacrée. La santé et le bien-être du patient dépend pratiquement de son soignant. Le rôle de ce dernier consiste à l’aider, le guider, lui prescrire un traitement efficace, assurer son suivi et garantir son mieux-être.
La question est donc, qu’est ce que le médecin peut faire afin d’améliorer sa relation avec son patient?
La réponse se résume en deux mots-clés: compétence et communication.
Compétence :
La médecine n’est pas une science statique. Ce qu’un médecin a pu apprendre lors de ses années en faculté est à mettre à jour. Il doit fréquemment s’informer sur les nouveautés, les actualités et les technologies pour que son expertise ne soit pas vieillie. Les patients choisissent le soignant en premier lieu pour sa compétence. Il est donc nécessaire de prendre en considération le cœur de son métier pour l’améliorer. Un bon médecin doit gérer tous les aspects techniques de la pratique médicale. C’est sa responsabilité et son rôle
Communication :
Comme évoqué plus tôt, la relation patient – médecin est une relation humaine. Il est donc judicieux de parler de caractéristiques humaines telles que l’empathie et la bienveillance, l’écoute. La perception d’antan du médecin qui était considéré comme un membre de famille revient au fait que le praticien s’intéressait à l’aspect social de son patient, sa famille, ses problèmes, ses nouvelles, etc, et c’est ainsi qu’il se rapproche du patient et le pousser à adhérer aux décisions.
Le patient est généralement inquiet et se pose plein de questions, il attend des réponses qui vont le rassurer: le discours du médecin se doit d’être rassurant. Mais la problématique que ce dernier peut rencontrer des fois est celle de l’espoir à donner, puisqu’encore faut-il ne pas donner de faux espoirs, ou en détruire. L’idée est de montrer à son patient qu’on est à ses côtés, et qu’on l’accompagne dans son voyage vers le mieux-être. La bonne communication entre ces deux partenaires est un facteur psychosocial qui les aident tous les deux à la fois; les journées du médecin sont moins stressantes et donc plus humanistes, moins machinales, et le patient est satisfait de la prestation et ressent le soutien de son soignant. Voiladoc propose aux médecins d’être tout le temps proche de ses patients, via des appels vidéo, audio ou en chat.